Le jeudi 16 février prochain, je vous présenterai l'analyse d'une œuvre qui interroge les liens entre la peinture abstraite et le réel. Je travaillerai dessus jusqu’alors, afin de vous proposer mon interprétation de cette peinture de 1950. En attendant, je vous dévoile l’œuvre seule, sans son cartel, sans indication supplémentaire. La dissimulation, temporaire, de ses propriétés, vous empêchera de cibler votre questionnement et vous permettra, pour ceux qui veulent s’essayer à cet exercice, de vous laisser guider pas vos seules émotions et votre expérience personnelle pourra s’épanouir sans obstacle.
Allan Kaprow, artiste américain, élève du compositeur John Cage, va, pour la première fois, en 1959, utiliser le terme de happening , appliqué aux arts visuels, et investi de la définition dans les arts que nous lui connaissons aujourd’hui. Kaprow va s’imposer comme le père du happening , littéralement « ce qui est en train de se passer », en initiant des performances à durée variable, dont les seules lignes directives tiennent en quelques lignes et prennent le nom de « partitions ». Éphémères par leur définition, ses performances interrogent de fait la capacité du musée à s’adapter à d’autres formes d’art, moins conventionnelles. Une intervention voulue du spectateur participe à l’élaboration du vocabulaire stylistique de ce genre particulier de la performance. Le happening lie entre elles quatre notions : l’indétermination, le hasard, l’éphémère, et le non-reproductible. Pour la réalisation de Fluids , des volontaires ont candi...
Commentaires
Enregistrer un commentaire