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Affichage des articles du décembre, 2016

Courbet, 1854

Gustave Courbet (1819-1877),  Le bord de mer à Palavas , 1854, huile sur toile, 27 x 46 cm, Musée Fabre, Montpellier.  En 1859, Maxime du Camp écrira que "la vraie force de l'École française" , c'est le paysage. Cette observation, Rémy de Gourmont viendra la préciser, lorsqu'en 1903 il dira la chose suivante ;  peindre la mer, c'est  "peindre la plus originale des créations du XIXe siècle" .  Si Gustave Courbet découvre la mer en Normandie en 1841, c’est lors de l’été 1854, alors invité par Alfred Bruyas, qu’il va découvrir les bords de mer méditerranéens. Ce paysage, d’une étendue infinie, s’offre alors à lui telle une révélation. Ce sujet nouveau, qui s’étend et se prolonge, offre quantité de possibilités que l’artiste va s’émerveiller à représenter.  À la veille de l’impressionnisme, le paysage français gagne du terrain et évince peu à peu, dès 1830, le Grand genre. C’est autour de ce paysage que va se jouer l’avenir de